En 1793, quatre ans après le début de la Révolution française, la Rhénanie connut le calme de la tempête. La proximité du château et du couvent représentait également la coexistence et la coopération du trône et de l'autel sous l'ancien Empire. L'électeur, lui aussi, était à la fois un souverain séculier et un souverain clérical.

L'Electeur Max Franz, cependant, était ouvert aux idées des Lumières. Cela se reflétait dans la vie culturelle de sa résidence de Bonn. En tant que professeur de piano des aristocrates de la cour, Beethoven jouait souvent dans leurs maisons de la région environnante. Pour lui, les roturiers et l'aristocratie étaient sur un pied d'égalité. Il voulait qu'il n'y ait là "que des êtres humains".

Mais la rupture avec l'ancien système détruisit la base de l'existence de Beethoven. L'électeur a été déchu lorsque les Français ont occupé Bonn en 1794. L'orchestre de la Cour a été dissous.

En 1793, quatre ans après le début de la Révolution française, régnait en Rhénanie le calme avant la tempête. La contiguïté du château et du monastère illustrait encore la cohabitation et la coopération du trône et de l'autel dans l'Ancien Empire. Le prince-électeur était lui aussi souverain temporel et spirituel.

Le prince-électeur Max Franz était entretemps ouvert aux idées des Lumières, ce qui se ressentait dans la vie culturelle de Bonn. Professeur de piano de la noblesse de la cour, Beethoven jouait souvent dans leurs résidences avoisinantes. Pour lui, les citoyens et les nobles se trouvaient sur un pied d'égalité. Il souhaitait qu'il n'y ait " plus que des êtres humains ".

La rupture avec l'ancien système le priva toutefois de ses moyens de subsistance. Le prince-électeur fut chassé lors de l'occupation de Bonn par les Français en 1794. La Chapelle de la Cour fut dissolue.